lundi 26 août 2013

[Chronique] Pure de Julianna Baggott



Pure
Julianna Baggott 

544 pages
J'AI LU
3 octobre 2012
14.90€

4ème de couverture:
Depuis les Détonations qui ont ravagé le monde, Pressia vit avec son grand-père dans les décombres, la cendre et le danger. Demain, elle aura 16 ans, âge où la milice vous enlève pour entraîner les plus forts... ou achever les plus faibles. Pressia n'a plus le choix, elle doit se préparer à fuir. Au loin brille le Dôme : un lieu sécurisé et aseptisé où une petite partie de la population, les Purs, s'est réfugiée avant la catastrophe. Partridge n'a qu'une idée en tête : sortir. Mais comment survivre dans ce monde post-apocalyptique où tout est presque mort ?


L'avis de Julie:
La couverture est plutôt sympa et nous annonce tout de suite la couleur de l’histoire : noire. Et oui Pure est un genre de roman que je n’avais pas encore testé et qui m’a bien plu. Pour classer ce roman j’utiliserai l’expression « dystopie noire » car contrairement à Promise, La Sélection ou Glitch notre futur ne serait pas le monde idéal mais un univers beaucoup plus sombre.

L’auteur nous plonge dans un monde apocalyptique ou seule une minorité a survécu sans séquelle dans le Dôme. Les habitants du dôme sont formatés pour devenir des citoyens modèles comme Partridge. Jusque-là tout va plutôt bien. Mais ce qui change dans ce roman ce sont plutôt ceux qui n’ont pas la chance de faire partie de l’élite. Eux doivent se battre pour se nourrir, se battre contre la maladie, contre les autorités qui n’ont aucun scrupule à jouer avec eux. C’est dans ce monde que vit Pressia. Dans son monde les hommes ont fusionnés avec ceux qu’ils avaient en main lors de la catastrophe : elle s’en sort plutôt bien avec une poupée en guise d’avant-bras mais son grand père lui a ventilateur dans la gorge, d’autres ont leurs enfants dans leur corps ou des oiseaux dans le dos. Ces personnages à la tête dure et à la détermination incroyable sont la force de ce roman.

Pressia est un personnage incroyable. Elle va avoir 16 ans, l’âge où les autorités vous enlève pour vous former ou vous achever. Elle sait qu’elle va devoir abandonner la seule famille qu’il lui reste, son grand-père et pourtant elle garde espoir jusqu’au bout. C’est un personnage vraiment intéressant à suivre. Elle est poussée par sa détermination et on se demande bien ce qui va pouvoir l’arrêter si ce n’est sa mort.

Parallèlement nous suivons aussi Partridge. Lui est l’opposé de Pressia. Il vit dans le dôme et rêve d’en sortir. Lui aura la chance d’accomplir ce rêve. Mais il va vite se rendre compte que sa vie douillette n’était pas si inconfortable que ça.

Leur chemin se croisent et s’entremêlent pour finir par ne faire plus qu’un.

Le style d’écriture nous emporte dans cet univers sombre presque parfois trop dur. Le hasard semble prendre une grande place dans ce roman et nous rappelle que finalement la vie de nos personnages et la nôtre ne tient qu’à un fil.

J’ai beaucoup aimé Pure car ce roman sait se distinguer des autres dystopies qui inondent le marché des livres. L’histoire est plus centrée sur les personnages et par conséquent par leurs émotions, leur décision que par le monde dans lequel ils évoluent. Pure m’a retournée, m’a transportée et j’ai adoré.

Ma note : 4.5/5

"Elle veut y rentrer. Il rêve d'en sortir. Qui percera le secret du Dôme?"

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Laissez votre commentaire =)

Translate